breaking the habit (rafiki)

Rafiki Oz

Bonjour! Je m'appelle Rafiki Estebhan Gary Trent Oz mais mes amis me surnomment Rafi. Je suis né(e) à New York le 28/03/1982 et de ce fait j'ai donc trente-cinq ans. Côté coeur, je suis divorcé armé d'une relation compliquée, sachant que mon orientation sexuelle est hétérosexuel. J'appartiens au groupe Nice Guys Finish Last. Je suis une personne droit, fonceur, protecteur, impliqué; mais aussi instable, entêté, autodestructeur, autoritaire.

« Simba Oswald? Tu savais qu'il était né le même jour que toi et que sa mère était adjacente à la mienne ? » Je devais avoir six ans lorsque pour la première fois Simba venait à la maison. Pour ma mère c'était comme si nous étions frères, comme si nous étions des jumeaux. Ma mère et la sienne ont été si proche ce jour là par notre faute, qu'à la mort de sa mère, la mienne l'a adopté les yeux fermés, sans réfléchir. Nous avions huit ans. Il était mon meilleur ami, mon partenaire de crime. Nous étions inséparable et encore aujourd'hui, nous le sommes.

« Rafiki Estebhan Gary Trent Oz! Mais qu'est-ce qui t'a passé par la tête d'aller fricotté avec une mineure ! » Comment est-ce qu'il avait put apprendre ça ? Comment est-ce qu'il avait bien pu savoir que j'avais une relation avec elle ? Puis après m'être fait gronder encore et encore, il a finit par me dire qu'elle venait d'accoucher d'un enfant. J'étais devenu père sans même le savoir. J'ai eut le droit à quelques baffes de mon père, ce qui m'a valu quelques bleus et un départ pour l'armée.

« RAFI COURT! » arme à la main, mon casque s'est écrasé au sol y entraînant ma tête. Simba courait derrière moi et m'a rattrapé aux pas de course, il m'a traîné au sol jusqu'à ce qu'on soit à l’abri. Mon casque n'avait pas suivit, j'étais en sueur, tétanisé par la peur. Je n'avais pas réalisé que j'avais des shrapnels dans ma jambe, je ne sentais même pas la douleur. J'entendais les cris de nos camarades en écho. J'avais peur et pourtant lui restait tellement calme qu'il arrivait à me ramener dans la bonne direction. Il savait que ma place n'était pas là. La sienne oui, mais la mienne. Non. Il s'est battu avec mon père pour que je rentres à la maison. Simba sait être convaincant.

« T'es sérieux Rafiki ? Tu restes vraiment dans ta chambre ce soir ? Putain y'a tout un party, avec toutes ces meufs! » Je refusais encore et encore. J'en avais assez fait dans ma vie pour me faire avoir à nouveau et me faire officiellement renier par ma famille. Je me suis concentré sur mes études. J'étais passionné par mon domaine, je pouvais finir dans un musée ou même travailler pour la police. Ou j'aurais pu tout simplement enseigner. J'aimerais bien le faire, je vais l'avouer. J'aime ce que je fais et l'enseigner aux autres, ce serait parfait !

« Papa, vient me chercher, je veux plus être avec maman, elle me fait peur. » Cet appel étrange de ma fille m'alerte au plus haut point. Retourner en Pennsylvanie la chercher me rendait perplexe. Je ne peux pas débarquer là-bas et aller la chercher comme ça, sans avoir un dossier contre sa mère. J'ai tout de même prit l'avion pour aller voir ce qui se passait. Elle avait douze ans à l'époque. Je n'étais pas très heureux lorsque je me suis faufiler chez elle. L'état de la maison, l'état de la chambre de ma fille, le salon... Elle vivait dans un univers qu'elle ne méritait pas. En quelques coups de fil, j'avais un avocat et un dossier en béton. Je ramenais ma fille chez moi.

« T'es qu'un connard Rafiki! Va chier ! » Depuis près d'un an je partageais ma vie avec Freya, ma femme. Du moins, c'était depuis près d'un an que nous étions marié! Nous avions passé six mois ensemble avant de se lancer dans le mariage. Elle et ma fille s'entendait à merveille et elle calmait mon manque de sommeil et mes terreurs nocturne. Je n'ai aucune idée de ce qui s'est produit, mais un soir j'ai trop but, tellement but que je me suis retrouvé dans les draps d'une autre femme. Je n'ai pas su me retenir, j'ai dit la vérité à ma femme. La journée même elle demandait le divorce. Elle me laissait tout ce qu'on avait, elle voulait seulement s'en aller.

« Tu la laisses vraiment te prendre la tête ? Encore ? Rafi, tu mérites mieux que ça. » Sim te fait encore la leçon. Tu sais qu'il a raison, depuis le retour de Alice dans ta vie, tu t'arraches toi-même le coeur. Tu serais prêt à le lui rendre. Elle te fait mal, mais tu fonces tête première. Elle te manque depuis qu'elle t'a quitté, depuis que tu as été con. Tu t'accroches à elle encore, tout te ramène vers elle, tu n'arrives pas à te détacher d'elle.

« Bonjour, vous êtes bien Monsieur Oz? Mademoiselle Vaughan est au Kaseman Presbyterian Hospital. Elle vient tout juste de se réveiller et vous réclame. Je ne peux pas vous en dire plus au téléphone, je suis désolée… » Ton coeur n,en a fait qu'un tour. On s'en était prit à Alice, tu avais mal. Tu avais prit tes jambes à ton cou pour rejoindre l'hôpital. Une fois de plus, tu avais craint de l'avoir perdu à jamais. Pourtant, elle était là dans un lit d'hôpital. Tu as eut la peur de ta vie, c'était pire que toi frôlant la mort.