Nombre de message : 180 Age : 41 Date de naissance : 13/08/1982 Date d'inscription : 07/02/2018 Emploi/loisirs : Directeur du casino Habitation : Un grand loft digne d'un show room Ikea, Célébrité choisie : Neil Patrick Harris Multicomptes : Elliott, Lane, Laura.,Nathan Gifs :
Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tites gueules bien sympathiques
Sam 25 Aoû - 23:32
I will dare, keep in mind: I'll be there for you ! On m’avait souvent dit, qu’il était important d’avoir des amis sur qui compter. Et bien que n’étant pas du genre à croire ou écouter les adages stupides que n’importe qui avait pu me dire. Pourtant, il s’avérait que celui-ci était bel et bien vrai : la véritable amitié était peut être la chose la plus forte et la plus inébranlable en ce monde. Si pendant longtemps j’avais pu en douter, mes rencontres à New-York avaient cependant eu raison de mon scepticisme maladif : Ted, Marshall, Lily, Robin… j’avais une confiance gigantesque en eux. Et même si je les entraînais très souvent dans des coups plus foireux les uns que les autres, je restais convaincu que cette confiance était réciproque : ils ne savaient jamais où je les emmènerais, d’accord. Mais ils pouvaient être sûrs que je ne leur ferai jamais de tort -ou du moins jamais rien de grave- et mieux encore : ils avaient en moi un allié invétéré en cas de coup dur.
Seulement voilà. Depuis mon emménagement ici, tout était à refaire. Je ne connaissais personne, et mes amis à environ 300 kilomètres… il était évident que je ne pourrais plus les voir comme bon me semblait.
Il n’y avait d’ailleurs pas que mes compagnons de galère, que j’avais perdus, dans mon déménagement. Mais aussi tous mes contacts ; tous ces gens, qui, sous couvert qu’on les soudoie, vous faisaient environ tout ce qui était possible. Mon club de strip-tease favori, mon tailleur, mes avocats, et divers hommes à tout faire. Et j’étais bien conscient, qu’il était important pour moi de me protéger. Après tout, j’étais un accro aux jeux tenant un casino : situation ironique, j’en conviens, mais aussi dangereuse, surtout lorsqu’on me connaissait. Alors une fois mon dernier carton vidé, je m’étais empressé de trouver un avocat, histoire d’être tranquille… Au bout de quelques heures de recherches, j’étais enfin tombé sur la perle rare. Une avocate qui, non seulement d’avoir des arguments physiques avérés, semblait avoir un réel talent pour la barre. Non, ce n’était pas une strip-teaseuse déguisée en avocate me faisant une lap-dance. Mais bien une vraie avocate au barreau. Pour qui me prenez-vous ?!
D’abord engagée à l’essai, je l’avais ensuite engagée officiellement. Et non seulement d’être celle qui me protégerait aux yeux de la loi, elle était devenue, au fil du temps, une excellente amie, sur qui je savais pouvoir me reposer. Et devinez quoi ? Je n’avais aucun mal à lui rendre la pareille : c’était à ça, que servaient les bros, non ?
Ce jour là, Loeiza m’avait appelé. Visiblement, elle avait quelque chose d’important à me demander. Il faudrait mettre le paquet. La connaissant, j’allais probablement devoir lui réserver la meilleure table de la salle de réception. Je ne savais pas encore de quoi il retournait, mais mon cerveau turbinait à trois mille idées à la seconde, histoire de pouvoir prévoir au mieux tous les scénarios.
« Parfait Monsieur Holland, je vous promets une soirée inoubliable pour vous et vos investisseurs. On se voit donc la semaine prochaine. » Loeiza repose le combiné du téléphone en soupirant, cette conversation téléphonique n'a rien pour lui plaire. Non seulement la brune n'apprécie pas la compagnie de cet homme, mais voilà qu'elle doit organiser une soirée pour un potentiel contrat. Un client de Lo, un gros important, le PDG d'une immense marque doit trouver de nouveaux investisseurs. C'est donc à l'avocate qu'il a confié l'organisation, à la clé ? Une belle commission pour le cabinet et surtout, ne pas perdre un bon client ! Loeiza se frotte le front, comment peut-elle bien faire pour marquer le coup. Surtout, que peuvent aimer les hommes qui accompagneront Holland ce soir-là. La jeune femme sort un petit carnet de son tiroir parcourant les noms quand une idée lui vient. Et pourquoi ne pas faire appel à son ami Barney ? À celui qui n'a jamais hésité à lui rendre service et puis, elle s'entend bien avec lui. Bien, souvent, les soirées de ce genre sont ennuyeuses pour la brunette. Elle doit sagement attendre que quelqu'un se décide à demander ses services pour la signature des contrats. Lo passe donc ce temps avec Barney, c'est tellement plus amusant. Sans hésiter, la jeune femme attrape son portable et compose le numéro de son ami qu'elle connaît par cœur désormais. Un bref échange pour lui expliquer qu'il est important de se voir, que Loeiza aura besoin de lui.
Le jour tombe doucement, Lo regarde sa montre et sursaute à l'heure passée. Elle avait déjà oublié son rendez-vous du soir et il faut s'activer. En rangeant rapidement son bureau, elle en profite pour saluer les derniers collègues et file vers le parking. Le bruit de ses talons se fait entendre au loin, c'est assez calme le soir, on pourrait croire à un mauvais film d'horreur. Rassurez-vous, personne ne lui sautera par-derrière pour l'enlever. Rapidement, le moteur ronronne comme un chaton, une vieille carcasse, mais qui rend Loeiza fière. Cette voiture, c'est sa toute première qu'elle a pu s'offrir avec sa toute première commission. La brunette travers une partie de la ville, elle ralenti avant de filer ses clés au jeune voiturier. Un petit clin d'œil et un sourire en guise de pourboire avant de s'avancer vers l'entrée. Personne ne lui demande de compte lorsqu'elle se rend directement vers le bureau du patron, disons que les employés y sont habitués. Une légère frappe à la porte avant de la pousser pour trouver Barney installé sur sa chaise. Elle vient à son tour prendre place sourire aux lèvres, allez comprendre pourquoi Loeiza est toujours contente de retrouver son ami. Un gros client veut divertir ses investisseurs, il faut donc des femmes, de la bouffe et tout le tamdam et le tout pour hier ! La brunette soupire à l'idée de passer une soirée de ce genre, mais tant qu'elle peut boire et s'amuser un peu au passage. Sinon, tu te portes comment ?
☆☆☆ Beerus
▲
❝ Barney Stinson ❞
Admin φ Nothing suits me like a suit
Nombre de message : 180 Age : 41 Date de naissance : 13/08/1982 Date d'inscription : 07/02/2018 Emploi/loisirs : Directeur du casino Habitation : Un grand loft digne d'un show room Ikea, Célébrité choisie : Neil Patrick Harris Multicomptes : Elliott, Lane, Laura.,Nathan Gifs :
Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
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En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
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Ont des p'tites gueules bien sympathiques
Mar 2 Oct - 13:53
I will dare, keep in mind: I'll be there for you ! Je n’étais pas du genre à faire confiance facilement, à me livrer. Et lorsque je le faisais, vous pouviez vous attendre, les trois quarts du temps, à une histoire de mon invention. Car… non, je n’avais jamais assisté à la mort de Mandela en prison. Encore moins été sur scène avec Bowie en slip. Pour la simple et bonne raison que Mandela n’était pas mort en prison, mais bien des années après avoir été relâché… et que Bowie à l’inverse, était mort avait que j’aie pu me mettre en slip. Cependant avec le mensonge, il y avait une règle d’or à toujours respecter, quel qu’en soi le prix : pour que les gens y croient, il fallait y croire soi même. Et parfois, ça m’arrivait. Jusqu’à ce que je parte, quittant mon personnage. Je n’étais pas si différent de celui que je montrais aux autres. J’avais fait des trucs déments dans ma vie. Et la vérité qui ressortait toujours de mes fables était celle ci :j’étais carrément énorme.
Depuis mon arrivée à Washington, il n’y avait pas grand-chose qui avait changé dans ma vie, si ce n’était que mon poste à la GNB, depuis que j’avais vendu mon supérieur à la police, me permettant ainsi d’empocher le pactole sans me faire pincer, ne me manquait absolument pas : mieux, je jubilais que cet enfoiré passe quelques années à l’ombre. Fallait pas me piquer ma nana : la vengeance est un plat qui se mange froid.
Cependant, j’avais pourtant pris une avocate, par mesure de précaution. Ce type avait le bras long, et bien que le connaissant, je le savais plein de ressources. Mieux valait être prudent. Aujourd’hui, Loeiza était plus que mon avocate. C’était également une amie géniale avec qui je m’entendais à la perfection. Avec elle ? Pas de Barney en slip sur la scène avec Bowie. Absolument rien de tout ça. Seulement mes véritables exploits. Comme je vous l’ai dit, je n’ai pas besoin de mentir à mes proches.
Mon poste ici ne me changeait pas tellement de celui que j’occupais à la banque : il s’agissait toujours de Signer sans Vérifier tous les Papiers. Sauf qu’à l’inverse, il y avait peu de chance que le patron n’essaye de me faire porter le chapeau pour quoi que ce fut, vu que… c’était moi le boss. Et l’avantage ici, était que je pouvais profiter de tout, tout le temps, sans limites. Et en faire profiter qui bon me semblait.
La journée touchait à sa fin. Loeiza n’allait pas tarder à arriver. L’attendant avec impatience, j’ai pris le parti de réfléchir à ma prochaine folie, arrêtant ainsi de lancer des boulettes de papier dans ma poubelle, transformée pour l'occasion en panier de basket. Le playbook allait renaître de ses cendres, mes plans dragues aussi géniaux que tangents aussi. J’allais briller en société. Sortant mon précieux d’un tiroir cadenassé, j’ai commencé à rédiger mon prochain plan et ses quelques étapes. J’étais convaincu que le « Great Gatsby » pourrait porter ses fruits : le milliardaire solitaire, ça faisait toujours rêver quelques filles, ne me dites pas le contraire !
Entendant frapper à la porte, j’ai rangé à la hâte mon playbook, la plume avec laquelle j’écris à l’intérieur et mon pot d’encre de chine. J’espérais que Loeiza n’aie pas vu tout ça. Elle m’aurait sûrement pris pour un malade, ou un passionné de calligraphie, ennuyeux à crever… un peu comme Ted, en fait.
Me redressant sur mon fauteuil, je me suis relevé, fermant rapidement le tiroir incriminé. Et saluant mon amie, je l’ai ensuite invitée à s’asseoir, notant rapidement ce fameux service que je devais lui rendre :
- Je vois. La meilleure table, comme d’habitude ? Lui ai-je demandé en la taquinant. Ce n’était pas la première fois que ce genre de prestation lui serait offerte. Certainement pas la dernière. Mais je m’en fichais totalement.
- Pour ce qui est de la date: pas de problème, je viens justement d'investir dans une machine à remonter le temps. Une Delorean, tu m'en diras des nouvelles ! lui lançais je en ricanant. je m’arrangerai pour que tout soit prêt à votre arrivée. J’aurais juste besoin de savoir combien vous serez !
Dans un sourire, j’ai fermé mon agenda et reposé mon stylo :
- Je vais très bien, merci ! Et toi ? Ça faisait longtemps ! Ai-je constaté innocemment. En réalité, j’avais l’impression qu’une éternité s’était passée depuis notre dernière rencontre. Et me relevant, j’ai fini par lancer :
- On ne va pas rester enfermés, viens, on peut descendre au bar !
