Wrongly acuse (jl)

Joel Logan

Bonjour! Je m'appelle Joel Logan mais mes amis me surnomment Storm. Je suis né(e) à Montréal, Québec,Canada le 01/02/1970 et de ce fait j'ai donc quarante-huit ans tout rond. Côté coeur, je suis célibataire, sachant que mon orientation sexuelle est hétérosexuel. J'appartiens au groupe minority. Je suis une personne loyal, audacieux, protecteur, fonceur; mais aussi effronté, instable, impulsif, indomptable.

Joel, Damien et Sam, trois frères partageant la même gueule. Un drôle d'avantage et de désavantage pour chacun d'entre eux. Déjà, des triplets, on ne voit pas ça à tous les coins de rue. Tous les trois, vous vous entendiez bien, vous faisiez tout ensemble, vraiment tout. Trois mauvais petits garçon qui faisait régner la misère dans le nord de la ville de Montréal. À trois,vous saviez faire pleureur les jeunes et jolies demoiselles, à trois vous arriviez à faire saigner les plus vieux qui s'en prenaient à vous. Vous étiez inséparable, vous ne faisiez qu'un. Vous aviez chacun votre point distinctif, mais seul ceux vous connaissaient pouvaient le savoir.

À l'âge de treize ans, Sam et toi vous vous faites arrêté, toi le petit dernier, le petit chien qui a toujours suivit tes frères. Damien te l'avait dit, si tu te faisais prendre, tu te faisais passer pour lui, que tu n'avais rien à craindre. C'était mieux pour toi que pour lui. Damien a toujours cherché à te protéger. Tu l'as écouté comme un bon gentil petit frère. C'est Damien qui s'est retrouvé avec un casier judiciaire et c'est bien grâce à lui que tu as atteint ce que tu cherchais à atteindre. Après l'âge de dix-sept ans tu te branches enfin à arrêté tes conneries tant dit que tes triplets continuaient vers la descente aux enfers. À Dix-huit ans, tu t'inscris au programme de technique policière au collège Ahunsic. Tu t'es pris un appartement à ton nom et tu es devenu étrangement calme. Tu ne prenais aucune nouvelle de tes frères.

À vingt-et-un an, tu pars t'installer aux États-Unis avec ta mère pendant que tes frères sont coincé à Montréal vu leur casier respectif. Tu n'as jamais rayonné autant, tu a rejoins la police et tu as joué les bons toutous. Tu étais bien À San Francisco. Tu vivais avec ta mère et tu la tenais loin des problèmes et des hommes à problèmes. Elle en a ramené quelques uns à la maison et tu les as bien retourné assez rapidement. Elle était fière de son garçon. Pour une fois. Toi qui l'avait si longtemps déçu. Elle était heureuse de te voir changer, sans tes frères, les mauvaises influences disparaissaient. Elle le réalisait enfin.

À vingt-trois ans tu deviens père pour la première fois. Un garçon, Aylan. Ta mère n'a pas su comment réagir face à ça, mais la mère du gamin était une amour, elle était si adorable que ta mère ne pouvait pas lui en vouloir. Elle s'est installé avec vous dès sa sortie d'hôpital. C'est à la suite de la naissance de Aylan que tu as été accroché par le FBI pour rejoindre leur rang. À passé vingt-trois ans tu rejoins l'académie du FBI et la réussie haut la main et sans même forcé. Tu en sors premier de ta promotion.

À trente-cinq ans, Damien et Sam apparaissent de nouveau dans ta vie. Tu n'as aucune idée comment c'est arrivé, mais ils sont débarqués sur un cheveux en prenant de nouveau une place importante dans ta vie. Tu étais à Albuquerque depuis quelques années déjà, transféré dans ce coin pour le FBI. Tu étais bien heureux de voir tes frères, mais tu avais cette crainte de te retrouver avec des problèmes. Ta mère a disparu peu de temps après, décédée dans un accident de voiture. Ils se sont installés en ville, ils sont resté tranquille pendant quelques temps, mais ça n'a pas duré éternellement.

À quarante-trois ans, la nuit de ton anniversaire, le FBI débarque chez toi en trombe. Ton fils, ta fille et une amie de Aylan qui dorment dans leur chambre respective. Ils ont gravi les marches et se sont jeté dans ta chambre pour t'immobiliser. Tu n'as pas su comprendre, mais par leur dire tu étais en état d'arrestation pour multiple meurtres. Tu n'as jamais touché personne, tu n'as jamais tué personne, du moins pas hors fonction. Il t'a fallu quelques jours avant de comprendre la vérité. Tout était contre toi, ton adn, le votre, ton arme de service, ton badge, tout allait contre toi. Tu avais beau leur dire que ce n'était pas toi, ils ne voulaient pas te croire.

Tu as beau t'être battu, tu as perdu, sans même avoir droit à un véritable procès, tu t'es retrouvé en prison, là où tu as tout perdu. Tu as eut les noms des décédés et tu as passé tes années en taule à ruminer, à broyer du noir, avec des envie de meurtre. Tu t'es fait tabassé, tu t'es retrouvé à l'infirmerie trop souvent, encaissant. Tes enfants ont cessé de venir te voir, tu as passé trois ans isolé de tout le monde, de tes enfants, de la tombe de leur mère. Tu es sortis deux semaines avant tes quarante-huit ans et tu as tout perdu, tu n'as plus rien. On t'a innocenté, mais personne n'ose vraiment te regarder en face. Tu as perdu ton boulot et c'est à peine dire que tu as un toit sur la tête.