Nombre de message : 315 Age : 32 Date de naissance : 18/08/1991 Date d'inscription : 28/01/2018 Emploi/loisirs : Médecin aux yeux de son père, comédien et amuseur de galerie aux yeux du monde Célébrité choisie : Pierre Niney Multicomptes : Nathan, Laura, Lane, Barney Gifs : Rêve comme si tu vivais éternellement, vis comme si tu allais mourir aujourd'hui
Proteste,
Aime,
Panique,
Mais surtout...
Mar 4 Sep - 16:19
10h du mat' sur le périph' ? on fait la teuf. Midi 17 maison d'retraite ? on fait la teuf. A l'heure du goûter à la crèche ?on fait la teuf. En garde à vue à 19h ? ON FAIT L'AFTER !Le théâtre était une une passion dévorante, qui s’insinuait insidieusement dans votre vie. D’abord, la curiosité vous menait, au hasard d’une balade nocturne, dans l’un de ces lieux magiques où, pour quelques heures, les comédiens avaient le don de vous faire rêver, d’incarner des personnages avec leurs particularités, leurs doutes, leurs espoirs… leurs erreurs aussi. Durant quelques heures, ils nous coupaient du monde, nous faisant vibrer, nous emmenant dans un univers bien à eux. Mais sans crier gare, l’envie d’en connaître d’avantage se ferait ressentir. Cette fois-ci ; plus de Vaudeville, plus de textes contemporains. Passant à la vitesse supérieure, vous privilégierez les classiques. Molière, Shakespeare, bien sûr… Et puis Samuel Beckett, ou Jean Cocteau. Là, vous vous surprendrez à réciter une phrase, une citation accrocheuse, fascinante. Et peu à peu, c’est le monologue de Béranger dans « Rhinocéros » d’Eugène Eunesco, que vous vous surprenez à réciter avec passion en faisant votre vaisselle. Jusqu’au jour où… Vous sautez le pas. D’abord, vous prenez des cours, bien évidemment. Pour parfaire à votre objectif. Jusqu’à enfin devenir ce que vous avez toujours voulu être : comédien de profession.
Du moins… c’était ainsi, que ça s’était passé pour moi. Et jouer dans la pièce de Ryan, incarnant le rôle titre, avait été une fierté, un accomplissement. Seulement… le souci dans tout ça ? c’était sans doute que je risquais de péter un plomb, à jouer sans relâche. Éternel insatisfait, je passais mon temps à rectifier, chercher le détail qui ferait mouche, alléger mon jeu là où il me paraissait outrancier. Je voulais que tout soit parfait.
A la limite de l’épuisement, j’avais décidé de prendre une journée, rien que pour moi ; peut être même la soirée qui allait avec. Comme a mon habitude, j’avais appelé mon frère, pour lui proposer de passer la soirée ensemble -c’était avec lui ; que je passais les soirées les plus folles.- Mais quand il m’expliqua qu’il avait ferré une cliente avec qui il avait l’intention de « revoir le contrat en profondeur » - du moins… c’était ainsi, qu’il justifiait les allées et venues tardives répétées dans les appartements et maisons qu’il vendait -, j’ai compris que je passerais ma soirée à reluquer des paires de fesses et de seins en toute impunité… seul. Remarquez… ce n’était pas mal non plus. J’allais pouvoir faire ce que bon me semblait ; rencontrer des gens. Cela n’en serait que plus prometteur.