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To the people I offended yeah, fuck you too| Francis

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Lun 22 Jan - 3:26

Francis Steal




Bonjour! Je m'appelle Francis mais mes amis me surnomment Le chinois,
Francissou.
. Je suis né(e) à New York le 18/05/1977 et de ce fait j'ai donc 41 ans. Côté coeur, je suis Le cul entre deux chaises et les pieds sur la table, sachant que mon orientation sexuelle est hétéro. J'appartiens au groupe I fought the law. Je suis un personne réfléchie, Calme, dure en affaires, sachant faire des compromis; mais aussi amicale, qui aime délirer, bon vivant, Méfiante.



Je suis certain que vous vous êtes toujours demandé ce qui avait bien pu se passer, le 18 mai 1974. Pas vrai ? Comment ça, non ? tant pis. Vous saurez quand même que c'est ce jour là, que nous sommes nés, mon frère et moi. Eh oui. J'ai un jumeau. Un vrai de vrai. Né douze minutes plus tôt que moi, et que j'admirais plus que tout au monde. Il était pour ainsi dire mon modèle ! Et même si nous n'avions pour ainsi dire pas de différence d'âge, il était très débrouillard. Alors que moi... moi ? j'étais un trouillard.

La plupart du temps, nous vivions seuls à la maison. Notre mère étant trop occupée à :

1) se saouler
2) se piquer
3) se laisser tomber sur son lit dans un état plus que minable et se réveiller le lendemain dans l'après midi, lors qu'elle y pensait.

Je me souviendrai toujours de ces petites marques rouges, qui auraient pu passer pour insignifiantes à l'oeil le moins aiguisé, mais qui, pourtant, signait l'aveu de sa faiblesse: elle avait flanché. Encore. Et ce, malgré sa promesse faite à notre égard, d'arrêter pour de bon, de nous élever en bonne mère. Marcus et moi n'y croyions plus. Mais cela n'altérait pas l'amour qu'on pouvait avoir pour elle... Même lorsque l'on devait effacer toute trace de notre quotidien "pas toujours rose" les jours où les divers services sociaux venaient à la maison, pour chercher les embrouilles. Pour nous, plutôt crever que de devoir partir à la DDASS. Rien que cette idée nous faisait trembler. Alors on faisait notre possible. On masquait l'évidence, Marcus et moi, en peu de temps et avec brio. Pour ce qui était du reste, je retenais les inspecteurs à la porte prétextant que maman était partie faire les courses, pendant que Marcus, lui, apportait des sacs de commissions à celle-cil'aidant à se couvrir,la soutenant de toutes ses forces, elle qui attendait sagement à la porte arrière, pour faire valoir son alibi : rares étaient les jours de sobriété totale. Quand ce n'était pas l'héroine, c'était l'alcool. Impossible d'avoir une chance de crédibilité devant ces rapaces, lorsqu'on est aussi fragile qu'elle pouvait l'être...

-Excusez moi, j'étais allée faire les courses... vous n'avez pas trop attendu j'espère ?

-Si. Justement, nous pensions que vous ne viendriez jamais. Heureusement, les garçons nous ont ouvert.

Mon frère et moi ne disions plus rien. Nous savions qu'il valait mieux les laisser régler tout ça entre eux. Nous resterions tout de même là, pour soutenir notre mère, mais nous étions trop jeunes pour avoir droit au chapitre. Après quelques longues minutes de discussions entre eux trois, les deux intrus finissaient par partir. Cette fois ci non plus, ils ne nous placeraient pas, et nous laissaient un peu de répit, à être réunis tous les trois.

Cette histoire aurait pu s'arrêter là. Mais allez savoir pourquoi, elle me demanda, dès le départ de ces monstres d'aller à la pharmacie lui chercher deux trois bricoles... Pour une raison qui m'échappe encore aujourd'hui, Marcus a voulu y aller à ma place, prenant le portable de notre mère avec lui par précaution...

- C'est bon M'man. J'y vais. Francis à des devoirs en retard, lui a-t-il dit

Notre mère acquiesca avant de lui rétorquer: - Fais gaffe au téléphone. On est un peu justes ce mois ci et je n'ai plus d'unités. Si tu le vide, je ne pourrai pas le recharger.

Il acquiessa et lui fit un signe de la main, me lançant un clin d'oeil. Quelques minutes plus tard, je recevais un appel de sa part. 

-Laisse tomber les devoirs, Francis, j'ai un truc plus intéressant pour le moment, t'auras qu'a recopier sur moi. Tu vas me chercher Naltrexone et hydrochloride, s'il te plait 

Je commençais à comprendre ce à quoi il jouait. Après quelques instants d'attente, je lui réponds :

- C'est bon, je crois que je l'ai ! apparemment, le Naltrexon sert à bloquer les effets de l'héroïne et des opiacés. La détoxification varie d'une semaine à un mois. Je me coupe net, la gorge serrée. Un sourire se dessine sur ma frimousse, et je finis par lui lancer d'un ton plein d'espoir :
-Tu crois que ça veut dire qu'elle va arrêter ?

-Ouais, je crois que c'est exactement ce que ça veut dire ! T'imagines, c'est super, elle avait jamais fait un truc pareil. Elle se contentait toujours de promettre.

-Je t'avais dit, qu'il suffirait d'attendre !

outre la voix de mon frère, je pouvais également distinguer celle du pharmacien, lui remettant le précieux paquet, qui allait changer notre vie. Une fois qu'il fût sorti de l'officine, il me répondit:

-Ouais, t'imagines, on serait comme une famille normale pour une fois !

Quelques minutes passèrent sans que nous ne nous adressions un mot, trop occupés à fantasmer sur notre future vie meilleure. Au bout d'un instant, j'entendis des voix criardes, s'adressant à Marcus. Je crois qu'ils en voulaient à son portable, qu'il enfourna d'ailleurs dans sa poche, à en juger par les bruits de frottements que j'ai entendus. Le reste de cet appel, fut tout simplement une succession de cris, de bruits de pas. Je l'appelais, inquiet, mais il ne me répondait pas, très certainement à faire de son mieux pour essayer de fuir ses poursuivants. Soudain, un bruit épouvantable. Des bris de verre, des klaxons. Et puis... le silence. En bas de chez moi, j'entendais également qu'il y avait de l'agitation. 

Je descendis quatre à quatre les escaliers, pour finalement assister à la pire des scènes que j'aurais pu imaginer. Mon frère, étendu au sol, baignant dans son sang. Des passants amassés autour de lui,et un camion, au pare-brise défoncé. Marcus était mort. 

Le reste de l'histoire, vous vous en doutez. Ma mère a replongé. Et moi, on voulait me placer. Alors j'ai fuit.Après quelques mois à vivre de ce que je volais, des gens ont fini par venir me voir. Pas le genre "nouveaux riches qui veulent t'adopter". Plutôt le genre de mecs qui trempent dans des affaires assez louches. Et ils m'ont embarqué dans leurs magouilles. Je ne faisais pas grand chose d'abord. Je me contentais de faire le guet, ce genre de choses. Mais j'avais du talent, selon eux. Et de fil en aiguille me voilà, à être trafiquant d'armes à 30 ans. ils devaient dire vrai. Je devais très certainement être doué. Voyons les choses en face, si ce n'était pas le cas, je serais mort à l'heure actuelle. Toujours est il que je gagne pas mal ma vie, avec mes magouilles. Sauf que voilà. Comme tout le monde, il m'arrive de faire des erreurs. Eh oui, moi, Francis Steal, il m'arrive de chier dans la colle ! comme quoi... il peut vraiment arriver n'importe quoi. Je me suis fait voir, lors d'une transaction. Par cette peste d'Angela, que je ne connaissais pas encore. Une fille de la pire espèce. Bon, ok. J'exagère sans doute. Mais j'ai encore en travers, cette prise en otage qu'elle a eu le génie d'entamer sur moi. Elle, avait besoin de rester en Amérique, son visa stupide expirant. Si elle ne se mariait pas... elle était expulsée. C'est sans doute ainsi, qu'elle a eu cette idée: notre "mariage" en échange de son silence. Je n'avais pas vraiment le choix. J'étais pris à la gorge. Le seul point positif dans tout ça, était peut être qu'elle m'offrait par la même occasion, la place d'assistant à ses côtés, qui vaquait apparemment depuis un moment. Pas que l'édition eut été ma soudaine nouvelle passion. Mais cela me permettait de mieux me couvrir: le jour, je serais ce pauvre gars, un peu con, à lécher ses bottes. Et le reste du temps.. à moi la liberté et mes activités habituelles ! Une couverture sur un plateau d'argent, je n'allais pas cracher dessus. Alors un peu contraint, j'ai accepté.  Et aujourd'hui, je partage sa vie. Du moins, c'est ce que nous nous efforçons de faire croire...

Encore aujourd'hui, il m'arrive de me demander si les choses auraient été différentes, si mon frère avait pu rester en vie. Pour ce qui est de ma mère, je ne l'ai jamais revue...


Prénom/pseudo : Clem #laschizo u_u
Age : 21 ans
Où as tu trouvé le forum ? dans ma tête.
Comment le trouves-tu ? pour une première, je trouve qu'on s'est bien débrouillées !
Ta fréquence de connexion : J'sais pas trop, ça dépend de plein de paramètres
Un dernier mot ? mot. En deux mots, mot-mot.
Ryan Haggerty
Ryan Haggerty
Modo ϕ And then we go back, this is the moment tonight is the night
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Date de naissance : 19/06/1988
Date d'inscription : 29/01/2018
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Célébrité choisie : Macklemore
Multicomptes : Tom Glisson
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Lun 12 Fév - 21:24
Ryan "Fucking" Reynolds. My Oh My ! Tu es douée pour choisir tes célébrités ! Very Happy
Je te souhaite la bienvenue, car tu me sembles sans ami.
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Lun 12 Fév - 21:58
Francis te remercie du fond du coeur... mais surtout du fond de mon crâne. o/ x)
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